Pendant trois ans, j’ai lutté… Lutté contre le manque de fonds et de trésorerie pour relancer le magasin, pour repenser son concept. La boutique était mal placée, dans une zone résidentielle avec très peu de commerces, un lieu qui se vidait un peu plus chaque jour. Mais j’ai surtout lutté contre les géants du centre-ville, ces vendeurs de lunettes avec des promotions en tout genre, qui attiraient beaucoup plus et captaient la majorité de la clientèle. Je savais que mon magasin, en tant qu'indépendante, n'avait pas la même force de frappe qu'une grande enseigne. Je proposais quelque chose de différent, une approche différente du métier, mais malgré cela, je ne parvenais pas à me rendre attractive. Mon magasin semblait invisible aux yeux des clients, comme s'il se fondait dans le décor. Chaque matin, en levant le rideau, j’avais l’impression de nager à contre-courant, dans un océan de difficultés qui s'ajoutaient les unes aux autres.

Trois ans après, j’ai pris la décision de tout arrêter. De fermer ce magasin que j’avais rêvé, de faire une croix sur cette vision idéalisée du métier d'opticienne, de mettre fin à cette aventure qui avait dévoré mes économies, mes illusions, mon énergie, et une bonne partie de ma confiance en moi. Ça a été dur. Accepter l’échec, accepter que je n’avais pas écouté ceux qui, pourtant, voyaient plus clair que moi. Accepter que parfois, l’audace ne suffit pas, que la patience et l'expérience sont peut-être essentielles pour certains projets. J’ai ressenti néanmoins beaucoup de soulagement, et je ressortais de cette aventure enrichie à bien des égards. J'avais acquis une expertise que je n'aurais jamais pu obtenir autrement : la gestion complète d’une entreprise, tout en jonglant avec le métier d'opticienne. C'était comme un laboratoire où chaque difficulté me poussait à innover et à m'adapter. Cette expérience m’a appris la résilience, cette capacité à persévérer malgré les obstacles et les échecs, et elle a nourri mon sens de l’initiative. J'étais devenue une version de moi-même, plus pragmatique et rigoureuse, capable de relever des défis avec recul et créativité.

Dans ce nouveau chapitre de mon aventure, j’ai pris conscience que mes ressources allaient bien au-delà de mes compétences techniques d’opticienne et de mes aptitudes en communication digitale. Ce qui m’a poussée à choisir le web comme solution pour vous aider, c’est avant tout ma connaissance intime du métier et de ses difficultés. Je les ai vécues. Je sais à quel point il est compliqué de se faire une place face aux grandes enseignes, ces géants aux moyens colossaux, qui raflent la visibilité sur Internet et le cœur des clients avec leurs campagnes marketing bien rodées.

Alors, pourquoi la communication web ? Parce que c’est là que tout se passe aujourd’hui. La première chose qu’un client fait avant de pousser la porte d’un magasin, c’est chercher des infos en ligne. Et là, ce sont souvent les grandes enseignes qui dominent la scène. Mais vous, les opticiens indépendants, vous avez un atout précieux que ces chaînes n’auront jamais : votre proximité avec vos clients, votre savoir-faire unique, votre polyvalence dans le métier, cette touche humaine qui fait toute la différence. Mon objectif est de traduire cette richesse en une stratégie de communication percutante, qui vous permette de vous démarquer, d’être visible là où ça compte, et surtout de fidéliser vos clients sur le long terme.

Ce qui rend ma solution hors du commun, c’est justement cette combinaison rare : je ne suis pas juste une professionnelle de la communication web comme on peut en trouver facilement, je suis opticienne ( eh oui il m'arrive de travailler en tant que remplaçante occasionnellement pour rester à jour sur l'évolution constante de ce métier). Je parle le même langage que vous. Je comprends vos enjeux, vos difficultés. Je partage vos espoirs. J’utilise des outils de communication adaptés, comme Facebook et Instagram, les fiches Google My Business, des newsletters engageantes, et des contenus web optimisés pour le SEO, pour vous permettre d’être là où vos clients potentiels vous cherchent. Je ne me contente pas de vous créer de beaux textes et contenus, je fais en sorte qu'ils touchent les bonnes personnes, qu'ils soient lus et qu’ils génèrent des résultats concrets.

Les résultats ? Parlons-en... Les opticiens qui adoptent cette stratégie gagnent en visibilité et en fidélisation. Leur taux de retour de clients augmente. Certains, absents du web, sont désormais dans le top des résultats Google pour leur zone géographique. Ils se démarquent également grâce à une communication plus personnelle et plus humaine, en mettant en avant leurs valeurs et leur savoir-faire unique. Leurs avis clients en ligne sont devenus un véritable moteur de confiance, et leurs communautés sur les réseaux sociaux se sont renforcées, transformant de simples visiteurs en clients fidèles. Un lien solide avec leur clientèle se crée et se consolide.

L’opticien indépendant, souvent invisible à côté des géants, retrouve sa voix !

Voici comment je travaille. Tout commence par une prise de contact par téléphone, en visio ou directement en magasin quand cela est possible, selon vos préférences. Je prends le temps d’écouter, de comprendre votre situation, votre vision, et ce qui fait l’essence de votre magasin. Ensemble, nous analysons vos objectifs et déterminons la meilleure stratégie de communication à mettre en place.

Ce qui compte pour moi, c’est de trouver le bon équilibre, celui qui correspond parfaitement à vos besoins et à votre personnalité. Chaque opticien est unique, et c’est cette unicité que j’aide à traduire en une stratégie de communication cohérente et impactante. Ensemble, nous décidons quels supports sont les plus pertinents selon les offres que je propose, et je m’occupe du reste : création des contenus, gestion des publications, analyse des performances.

Je suis quelqu’un qui met un point d’honneur à l’écoute. Pour moi, bien comprendre les enjeux et les besoins de mes clients, c’est la clé d’une collaboration réussie. Je suis aussi profondément humaine dans ma manière de travailler. Je suis consciente que derrière chaque opticien indépendant, il y a un passionné, quelqu’un qui se bat chaque jour pour maintenir à flot son entreprise. Mon rôle, c’est de vous soutenir, de vous apporter des solutions concrètes et personnalisées, et de le faire avec bienveillance et authenticité.

Quelques mois après la clôture de cette formidable expérience, j’ai décidé de retourner à mon ancien statut d'opticienne salariée, et c’est chez Lissac que j’ai posé mes valises pendant presque dix ans. Nous étions tous des opticiens passionnés. J'ai découvert quelque chose que je n’avais jamais vraiment connu auparavant en tant qu’indépendante, seule au monde… l’esprit d’équipe. Ce n’était plus moi, seule derrière le comptoir, mais une véritable équipe avec qui partager les décisions, les réussites et les galères. J'ai d'ailleurs écrit un article que vous pouvez retrouver dans mon blog, intitulé 7 choses qu'on ne vous dit pas sur le métier d'opticien, où je fais référence à ces moments de vie en magasin. Ce n’était pas que de la vente de lunettes, c’était aussi le plaisir de toucher à tout : du montage technique, aux examens de vue, en passant par la gestion du magasin. Et puis, je retrouvais cet aspect de la relation client qui me plaisait tant : retrouver des visages familiers, suivre leur évolution.

En me renseignant sur un métier que je pourrais faire de chez moi, je suis tombée sur le métier de rédactrice web. Écrire ? Parler de sujets variés ? Ça m’a tout de suite plu. L’écriture a toujours été un petit plaisir caché pour moi. En creusant davantage, j’ai découvert le métier de copywriter. Pour faire simple, le copywriting, c’est l’art de convaincre à travers des mots, de donner envie d’agir. Un savant mélange entre l’écriture, la psychologie et la créativité, qui m’a tout de suite séduite. L’idée de pouvoir toucher les gens, de les orienter avec quelques mots bien choisis, c’était fascinant.

L’idée d’entreprendre à nouveau me titillait. C’était plus fort que moi. Mais cette fois, l’aventure ne commencerait pas par l’achat d’un magasin : non, juste un ordinateur et zéro euro en poche. Je n'avais rien à perdre. Dans la vie, il y a des caps où l’on éprouve le besoin de changement, et là, c'était le moment. Mon objectif était de devenir copywriter freelance. J'ai monté un dossier de formation avec Transition Pro Île-de-France, et la nouvelle aventure était lancée ! En un an, je passe par deux certifications, l’une en copywriting et l’autre en SEO (Search Engine Optimization). Le SEO est un peu la baguette magique qui permet à vos textes d’être vus. Il consiste à optimiser le contenu pour qu’il apparaisse dans les premiers résultats des moteurs de recherche. Car un beau message, c’est bien, mais s’il est vu, c’est mieux !

Tout a commencé en 2005. BTS Opticien-Lunetier en poche, je me suis jetée dans le grand bain de ce métier. J’ai débuté dans un sympathique magasin indépendant. Les premières semaines ont été… disons-le, éprouvantes. Le contraste entre les cours et la réalité de la vie en magasin a été rude.

Ce qui m’avait réellement séduite lors du choix de ce métier, c’était sa polyvalence, un mélange de vente, d’activité manuelle et d’expertise en santé visuelle. Moi qui ai toujours eu un côté réservé, la vente me paraissait très compliquée au début. Mais finalement, avec le temps, je me suis adaptée. J’ai appris à apprécier les échanges, à prendre plaisir dans les rencontres, et à voir dans chaque client une nouvelle histoire. La vente, qui m’attirait le moins, est devenue une belle surprise, ce que je n’aurais jamais imaginé. Ce n’était pas simplement un échange marchand, mais une opportunité de guider, de conseiller, de tisser une relation de confiance. J'ai aimé cette richesse d’interactions qui m’a permis de sortir peu à peu de ma réserve et de gagner en assurance.

Fille unique, j’ai toujours eu un côté indépendante. J'aimais me débrouiller seule, faire les choses à ma manière, pour moi. J'avais un besoin viscéral de créer, d’être maître à bord. À 22 ans, pleine d’audace (ou de naïveté, je ne sais toujours pas), j’ai décidé de me lancer à pieds joints dans l’aventure entrepreneuriale. J’ai acheté un petit fonds de commerce d’optique. Le bilan financier du magasin était mauvais et l’emplacement… comment dire… tout sauf idéal. Mais ça, je ne voulais pas le voir. Le prix correspondait à mon budget. En achetant ce fond de commerce, j’avais un rêve précis : celui d’être une opticienne libre, indépendante, à l’écoute de chaque client, loin des impératifs et des stratégies formatées des grandes enseignes. Je voulais offrir une expérience authentique, où le conseil sur mesure et la qualité primeraient sur les objectifs de vente. Dans mon esprit, mon magasin devait être un lieu d’accueil chaleureux, où chaque visite serait plus qu’un simple achat : une vraie rencontre, un moment d’échange. Mon magasin serait l’expression de mon expertise, un lieu où chaque monture, chaque conseil, chaque geste, chaque soin apporté à la santé visuelle de mes clients incarneraient cette approche unique et personnelle. Ce que je souhaitais, c’était la liberté d’exercer mon métier à ma façon, avec mes propres valeurs, et de faire des choix qui reflétaient ma vision. Je m’accrochais à cette idée romantique. Mais mon instinct, aussi enthousiaste soit-il, n’avait pas de plan concret.

Mais au fil du temps, une certaine lassitude s'est installée. Peu à peu, j’ai ressenti un manque d'évolution, comme si mes possibilités d’avancer ou d’innover s’étaient arrêtées. Travailler dans une enseigne, même avec une certaine autonomie, restait très différent de la liberté que je recherchais en tant qu’indépendante. Travailler en tant que salariée, aussi passionnant soit-il, ne me permettait pas de retrouver cette satisfaction d’entreprendre. Mes idées restaient des idées, des projets sur lesquels je n’avais finalement pas d'emprise. Ce manque de liberté créative, d’innovation personnelle, et cette demande constante de chiffre d'affaires que l'on nous imposait et qui en devenait le sujet principal du magasin, a fini par creuser un fossé entre ce que je faisais au quotidien et ce que j’espérais accomplir. Côté personnel, comme beaucoup de mamans, avec l’arrivée de mes enfants et certaines contraintes familiales, je devais revoir mes priorités, être présente à la maison le soir et les week-ends devenait essentiel pour moi. L'optique, avec ses horaires à rallonge, ne s’accordait plus vraiment avec cette nouvelle réalité familiale.

Il était une fois

" Vue et Revue "

Bien sûr, entreprendre un tel virage n’a pas été sans quelques peurs, voire de terribles questionnements. J’étais hors de ma zone de confort. Je quittais un métier que je maîtrisais pour m’aventurer dans un domaine totalement nouveau. La légitimité, la peur de l’échec, la peur financière, tout cela tournait en boucle dans ma tête. Mes peurs ont été dépassées grâce à cette année de formation qui a été une expérience incroyablement riche. J’ai découvert le monde de la communication digitale, du marketing, et tout le potentiel qu’il offre. J’ai appris à maîtriser les outils et stratégies qui rendent une marque visible et impactante dans le monde numérique, à comprendre en profondeur comment toucher, engager, et fidéliser une clientèle grâce aux mots, aux images, et à des messages bien pensés : un champ des possibles extrêmement large.

J’ai aussi fait de très belles rencontres, notamment avec des élèves, des copywriters experts, des professionnels du marketing, des consultants en SEO, des entrepreneurs. Mention spéciale pour mes deux mentors, Bénédicte, experte en marketing depuis plus de 30 ans, qui a vu évoluer ce métier vers le digital, et Delphine, consultante en stratégie digitale, en SEO et en entreprenariat. Elles m’ont été d’un soutien incroyable. Elles ont joué un rôle de guides, m’aidant à gravir une partie du chemin escarpé qui mène au sommet de la montagne, et tout cela avec bienveillance, patience et expertise... Pour tout ce que vous m'avez apporté, merci à tous ! Cette expérience m'a appris à dépasser mes limites et à avoir confiance en mes capacités, même dans un domaine totalement nouveau. Elle m'a véritablement permis de renforcer ma détermination et de croire en mes projets.

À l'issue de la fermeture, je me suis beaucoup questionnée, comme si je repassais le film de ces trois années. J'ai beaucoup réfléchi, pas seulement à ce que j’avais fait ou n'avais pas fait, mais aussi à la réalité du métier d’opticienne indépendante. En tant que petite structure, on peut très vite se retrouver éclipsée et disparaître sous la présence écrasante des grandes enseignes et franchises. Je me suis rendu compte qu’il manquait cruellement de soutien et de moyens adaptés pour nous aider à mettre en avant notre différence, à nous démarquer des autres, à faire face à la concurrence des grands groupes, afin d'attirer et de fidéliser les clients. Ce n’était pas seulement mon échec personnel, c’était une réalité plus vaste, un constat amer que beaucoup d’opticiens indépendants partageaient à cette époque.

À la fin de cette formation, j’avais enfin un nouveau métier : copywriter, rédactrice web SEO. J'ai pris le temps de réfléchir à comment transformer ce métier en une activité solide et durable. Petit à petit, les choses ont pris forme dans mon esprit. Grâce aux conseils et aux remarques autour de moi, j’ai compris quelle était ma plus grande force : cette double casquette d’opticienne et de copywriter. On n’a cessé de me répéter pendant ma formation que connaître le "persona" ou client idéal de l'entreprise pour laquelle on travaillait, celui pour lequel nos textes sont destinés, était indispensable. Les clients des magasins d'optique ont été mes propres clients pendant des années. La solution était là, sous mon nez : allier mes deux compétences. Je pouvais apporter quelque chose de concret aux opticiens indépendants, les aider à se démarquer des grandes enseignes, à attirer et fidéliser leur clientèle (une petite revanche sur le passé...). Mon parcours d’opticienne n’avait pas été vain : il était le socle sur lequel je pouvais bâtir cette nouvelle aventure. J’étais prête à défendre la cause des indépendants avec ma plume et mes connaissances en communication digitale.

C’est ça, le vrai trésor que j’avais découvert dans ce voyage : la possibilité de réunir mes deux passions pour en faire une force.

Ainsi naquit "Vue et Revue"…

Au fil des mois, j'ai trouvé dans cette profession une forme d’équilibre, où chaque jour apportait son lot de défis. C'est un métier qui m'a rapidement conquise, un métier où j'ai trouvé ma place et que j’exerçais avec un profond respect pour tout ce qu'il apporte, autant à soi-même qu’aux autres.

Ce n’est pas juste de la communication, c’est une véritable collaboration pour faire rayonner votre expertise et votre passion !